1185 : Philippe Auguste rachète la seigneurerie au dernier des Nivelon qui furent les premiers
seigneurs de Pierrefonds.
1215 : Insrtallation des religieux de Saint-Sulpice.
1392 : Louis, duc d'Orléans et frère de Charles VI, devient Duc de Valois. Il fit bâtir de nombreuses
places fortes. Pierrefonds lui sembla le plus favorable pour la défense et aussi pour la chasse.
1407 : Louis d'Orléan est Assassiné. Le château de Pierrefonds est terminé.
1413 : Le comte de Saint-Pol, en abandonnant le château qu'il devait restituer à Charles d'Orléan,
alluma un incedie qui détruisit les batiments habitables.
1415 : Après restauration du château. Au moment où il allait pouvoir l'habiter, Charles est fait
prisonier à bataille d'Azincourt et resta captif 25 ans à Londre.
1465 : Revenu de captivité, Charles meurt. Son fils Louis, le futur Louis XII, y effectua des
réparations.
1589 : Le château est aux mains de Jean de Rieux, ligueur et brigand. Pour reprendre la place, 2
sièges furent organisés.
1616 : Le comte d'Angoulême assiège le château sur les ordres du roi Louis XIII. Le 1er avril il lança
un bombardement. Celui-ci provoqua l'écroulement de la tour Jules César.
1617 : Richelieu fait démanteler les tours et brûler l'interieur.
1798 : Le château est vendu comme bien national.
1813 : Achat du domaine par Napoléon.
1848 : Le château est classé monument historique.
1858 : Début des travaux de restauration du château par Viollet-le-Duc. Celle-ci devait être fidède
mais partielle (le donjon et le logis de Louis d'Orléan).
1861 : Le reconstruction des tours et le rebouchage des brèches est prévue.
1862 : La décision de tout rebâtir est prise. Pierrefonds doit devenir une résidence complète.
1870 : Désastre de Sedan et chute du second Empire.
1873 : La décision de parachever la restauration est prise.
1879 : Mort de Viollet-le-Duc.
1883 : L'architecte Oradou, gendre de Viollet-le-Duc, continue les travaux.
1885 : Les travaux sont terminés. La décoration intérieure n'a pas été totalement achevée.
Cette forteresse démantelée par Richelieu a été restaurée par Viollet-le-Duc pour servir de demeure impériale à Napoléon III.
La salle de réception fait partie des appartements de l'empereur. Les lambris sont en chêne de Hongrie et sont scuptés dans les
parties hautes. Le mobilier est seulement constitué de quelques meubles.
Autre pièce des appartement de l'empereur, son cabinet de travail. Il témoigne d'un goût du confort très développé. Elle est
entièrement recouverte de lambris. Son mobilier est composé d'un bureau, d'une baquette, d'un secrétaire et d'une bibliothèque
vitrée. Un cabinet d'aisance compléte la pièce.
La salle des preux fait partie des pièces d'apparat. Elle s'impose par sa grandeur (52 m de long, 9,5 m de largeur et 12 m de
hauteur). Le plafond est en forme de coque de navire inversée. Elle peut contenir 300 invités. Une tribune d'orchestre la
domine. A l'extrémité figure une cheminée à double foyer dont le manteau est décoré par des statues de l'impératrice Eugénie et
de ses dames de compagnie. Le mobilier est constitué par seulement 2 banquettes circulaires.
La salle des gardes ou des mercenaires est située au dessous de la salle des preux. Elle était destinée à abriter les soldats
que l'on pouvait surveiller depuis la galerie du demi-étage. Au bout de la salle se trouve une maquette en pierre du château.